À lire, les meilleurs commentaires dans du code, par des développeurs et pour des développeurs.
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Mon article à lire du jour: L’horloge biologique – Je Me Moi – Geneviève Allard – Montréal Express.
L’horloge biologique…concept totalement merdique s’il en est un pour moi! C’est encore un autre terme que beaucoup utilise comme prétexte pour tomber enceinte, former une famille, embarquer dans le même moule que le reste de la société. Pour ma part, j’ai l’impression que c’est une pression imaginaire que beaucoup de personnes se donnent rendu à un certain âge (surtout rendu à la trentaine je remarque), et qu’ils l’utilisent à outrance pour se valoriser dans leur choix de parentalité, alors que dans le fond, c’est un choix totalement personnel – ou parfois un accident que l’on veut assumer.
Jusqu’au moment où nous avons décidé de devenir parents sur un coup de tête Darling et moi (après notre poisson d’avril qui en avait surprit plus d’un), nous ne voulions rien savoir d’être parents, nous ne ressentions pas de besoin “dans notre plus profond moi-même” de le devenir, et nous avons envoyer chier pas mal tout le monde qui osaient sortir les mots “bébés”, “horloge biologique”, “à quand est-ce que vous en aurez?’, etc. OK, j’ai envoyé chier le monde (Darling est trop poli pour le faire dans leur face), mais reste que, comme le disait si bien Geneviève Allard dans sa chronique de ce matin, c’est très impoli quand les gens te disent de te dépêcher pour devenir parents. De quoi je me mêle, criss? J’ai toujours eu de la misère avec les gens qui osent me dicter ma façon de vivre ma vie en me vomissant des mots comme ceux-là.
Bien sûr, puisque ça semble être le temps dans nos vies où tout le monde tombe enceinte ou accouche dans notre entourage (c’est l’âge, hein 😛 ), j’ai eu plusieurs discussions avec quelques amis sur ce sujet. Plusieurs se questionnaient s’ils devaient s’embarquer dans cette aventure; on me pose bien sûr pleins de questions depuis ma maternité, le “c’est comment?” revient toujours sur leurs lèvres. Je réalise que pour plusieurs d’entre eux, la pression familiale et sociale est grande, et j’ai peur qu’ils flanchent tant c’est intense parfois. La parentalité est une aventure qui ne convient qu’à quelques personnes, et qui de surcroît doit désirer cette dite aventure! Ce n’est pas pour n’importe quel bozo, être parent. Ce n’est pas non plus parce que tout le monde le fait qu’il faut absolument s’y mettre aussi. Être parent doit être un désir personnel qui ne vient que de nous, et de personne d’autre de son entourage. Le meilleur conseil que je finis par dire à ceux qui me posent la question de “je devrais tu?” se font répondre ceci: ça arrivera quand ça arrivera, quand ça te tentera, et pas avant. Et si ça arrive jamais, alors tant pis. Mais profites du moment présent pendant ce temps.
Je découvre – un peu sur le tard (le monsieur est décédé en 2008) -George Carlin, un auteur, acteur et stand-up comic américain qui jouait beaucoup sur les sujets de la politique, de l’humour noir, des grands tabous de la vie et de la société américaine en générale. Je vous partage donc quelques vidéos sur cet homme un brin provocateur et brillant!
J’ai beaucoup de crises de panique et d’angoisse cse derniers temps. Je les cache de tous, tellement habituée à mon personnage que je suis, mais parfois, dans des moments comme aujourd’hui, j’ai du temps devant moi pour me rendre compte de mes crises. Et réfléchir. Et contempler, mûrir sur ma vie – et la vie – en général.
Je panique beaucoup depuis la naissance de Nano. Mais jusqu’à maintenant, je n’avais jamais réellement eu de temps à moi pour voir tous les changements dans ma vie ces derniers mois, ni de m’apercevoir de leurs impacts sur ma personne. Et ce matin, PAF! C’était comme une claque sur la gueule. Trop de changements “not processed”: c’est comme si tout entrait à la vitesse-lumière dans mon cerveau. La lune de miel semble bel et bien terminé, et c’est maintenant que je semble prendre pleinement conscience de tout ce j’ai eu comme changement dans ma vie cette dernière année. Un deuil à faire d’une vie passée. Oh, pas besoin de me dire que “duh, un bébé ça change une vie, té conne de pas y avoir penser avant”: merci, je le savais déjà, et j’avais déjà essayé, tant bien que mal, de m’y préparer du mieux que je pouvais. Mais on n’est jamais réellement bien prêt pour cette nouvelle étape dans la vie. Mais hop! on embarque dans le train et on apprend à dealer avec!
Mais après cette crise de panique, et ce deuil sur cette vie antérieure qui ne reviendra plus, on a une réflexion sur ce que l’on veut réellement. Tant sur soi-même que pour les autres: le mari, l’enfant, la vie professionnelle, la vie personnelle, la vie sociale…bref, la vie, quoi! Et une pensée m’est venue à l’esprit: il est vraiment trop facile d’embarquer dans cette routine et cette mentalité de “supermom à tout faire”. Je sais que ce n’est vraiment pas ce que je veux pour ma vie. Je ne sais toujours pas ce que je veux réellement, mais je sais que je ne veux pas stresser dans la vie, et ne pas embarquer dans ce type de vie “métro-boulot-dodo” que beaucoup semble vivre. Je ne veux pas devenir une enragée constamment en recherche de la perfection dans tout. Anyway, la perfection, ça n’existe pas, alors à quoi bon s’évertuer à l’atteindre?
Bref, tout ça pour dire que j’angoisse trop. Je m’en fait trop pour si peu dans la vie. Et je dois apprendre à contrôler mes manies, choses qui vont finir par me faire pogner les nerfs après mes proches, et surtout après le mari et Nano! Not a good thing, on en conviendra. Mais bon, un pas dans la bonne direction!
Thank you DaveID for making me discover this Amazing Atheist blogger, Defying belief..
Même si Nano est encore trop jeune pour la plupart des activités ci-dessous, voici une liste d’activités à faire avec son enfant. Tsé, quand on est en manque d’inspiration et d’idée!
» 100 Ways to Have Fun with Your Kids for Free or Cheap :zenhabits (vu chez Zen Habits, qui est aussi parmi mes blogues favoris!)
P.S. c’est aussi bon pour tous mes amis non-parents qui se cherchent des idées quoi faire avec un enfant un après-midi de temps, lorsque vous en gardez un…les parents vont vous adorer 😀
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Bref, comme je le mentionnais dans le précédent billet, la maternité a beaucoup chambourlé mon horaire et mon style de vie des derniers mois.
Mais bon, outre ces quelques déceptions, je profite de mon congé au maximum. Je vois un être humain se former devant mes yeux de jour en jour, et j’ai la chance de pouvoir lui montrer ce qu’est la vie sous toutes ces formes. Ça épuise, mais c’est passionnant!
Sinon, je commence tranquillement à me remettre à mes projets. Je fais plein de ménage, tant matériel que psychologique/sociale, pour faire de la place pour du neuf. Je me mets des nouvelles priorités dans la vie, histoire de me donner des buts et de nouveaux challenges. Je vais aussi tenter de les écrire ici, histoire de me faire un log, et d’avoir des supporters dans mes nouveaux défis. On verra ce que ça donne!
Tellement de choses à dire sur ces derniers mois, tellement de changement dans ma vie d’un coup. J’ai commencé à me déconnecter un peu de tout, tellement l’expérience maternité prend de mon temps et de mon énergie. C’est essouflant, élever un bébé!
Quelques petites réflexions sur cette nouvelle maternité qui est la mienne, alors.
Bref, oui je suis heureuse d’avoir mon bébé; oui je suis heureuse d’avoir au moins connu cette expérience une fois dans ma vie…mais non, je ne veux rien savoir de répéter l’expérience; non, je veux toujours rien savoir des enfants des autres, surtout ceux que je ne connais pas; non, je ne veux pas qu’on s’immisce dans ma vie en me disant comment faire pour l’élever, m’en occuper, la chouchouter, etc.
C’est certain que je veux le meilleur pour ma petite. Il est clair que l’on veut qu’elle soit en santé, qu’elle mange à sa faim, qu’elle ait tous les jeux et objets nécessaires pour s’amuser et se développer dans la vie, qu’elle grandisse en connaissant les différentes facettes de la vie, mais non, je ne l’isolerai pas dans un monde-à-la-Disney-rose. Je vais la trimbaler partout avec moi, répondre à ses questions quand elle m’en posera (au meilleur de mes capacités), courrir après elle pour dépense son trop-plein d’énergie, la chicaner et la discipliner lorsqu’elle fera ses premières gaffes, l’amener sociabiliser avec moi dans les différents événements auxquels je participe. Bref, elle aura un bon éventail d’expérience de vie, et j’espère en faire une femme forte, intelligente, brillante, intéressée aux autres, qui s’aime, et qui aura un regard optimiste dans la vie.
En attendant, laissez-moi l’élever tranquille comme nous le voulons, et non comme la société le dicte!