Splittée…
Entre écrire et partager avec son monde online,
Ou tout garder pour soi, parce qu’au final…tout le monde s’en fout.
Entre parler et partager ce que qui turlupine l’âme, m’enjolive les émotions,
Ou tout garder pour soi, parce qu’au final…tout le monde s’en fout.
Entre montrer mes coups de coeur en photos, écrire mes coups de gueule,
Ou tout garder pour soi, parce qu’au final…tout le monde s’en fout.
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On ne se le cachera pas: partager sa vie online a énormément changé depuis 10 ans. Autant y’a des jours où l’envie de tout bloguer mes démange, autant y’a des jours où je me dis que “No one will read, parce que…”.
Parce que manque de feedback, et donc impression de parler dans le vide.
Parce que commentaires qui partent en dérape, et gestion de crises nécessaire pour ne pas salir son nom.
Parce que drama qui déborde dans la vie hors-ligne, et donc du coup cause beaucoup de maux de tête.
Parce que amplitude du désespoir ressenti à voir la fermeture d’esprit de certaines personnes qui gravitent dans notre entourage.
Parce que…
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Mais tellement envie d’écrire et tout partager. Surtout le pire. Surtout le laid.
Surtout le déprimant: celui qui donne envie de pleurer sa vie, de s’ouvrir les veines, mais qu’au fond, tu mets des points de suture pour passer au travers.
Car le partager, c’est montrer aux autres que…la Vie n’est pas qu’un spectacle en continue. Ce n’est pas que du glam, pailettes et caméras en direct sur le Web.
Écrire le beau aussi. Parce que c’est le fun, montrer les petites choses qui montre que c’est bien, rester en vie. Que la vie, ce n’est pas celle proposée par la Société, sa famille, la pression sociale, etc.
Bref, j’écris.
Même si des fois j’ai l’impression de hurler dans le silence.
Même si des fois, j’ai l’impression dans choquer quelques-uns.
Même si des fois, j’ai l’impression que la majorité me “unfollow” pour ne plus être confrontés dans leur vie blasée de confort immédiat.
Bref, j’écris pour montrer mon humanité et tenter de changer les choses, un post à la fois.