Le crash boursier ne m’étonne même pas. C’était évident que ça s’en venait…
C’est simple, l’histoire économique est une roue qui tourne, et il était évident que cela allait arriver un jour. Et qui dit difficultés économiques peut aussi dire guerre, conflits. À chaque crash ou mini crise économique dans le monde occidental s’est ensuivit, quelques mois, ou à peine un ou deux années, plus tard une guerre quelque part sur le globe. Au nom de la Démocratie, de la Liberté, bla bla bla…
étudiant l’histoire, surtout du 20e siècle, je réalise que nous retournons un peu dans ce bon vieux down de l’humanité. Je m’attends à ce que des cons en manque d’actions, des politiciens poivre-et-sel clâment qu’ils faut aller défendre nos valeurs, sous un prétexte bidon et inutile,,,simplement parce que la guerre fait rouler l’économie.
Je ne m’étonne même pas de la tournure des événements présents…Appellez moi pessimiste et négative, mais je vois les prochains mois noirs, ou gris foncé du moins…
Philosophy
Sometimes, philosophical thoughts happen.
Random thoughts…
Comment aller dire à la personne qui vous demande si vous allez bien que la majorité de vos problèmes sont reliés à elle, et que vous avez été blessé beaucoup plus que vous ne l’aviez pensé au début?
C’est un peu de la sorte que je me sentais la semaine dernière, surtout quand la dite personne m’a parlé un peu. J’avais besoin de parler, j’avais besoin de ventiler certaines rages et insécurités, mais là … pas à elle. Ç’aurait été malsain et violent pour nous deux!
La vie est si compliquée pour rien.
Pourquoi je ne bois plus…
J’ai comme cliqué ce matin (comme dans Ping, la lumière fut dans la tête!) pourquoi je n’avais plus d’attrait pour l’alcool et les saouleries intenses.
Avoir appris à affronter mes démons et mon passé aide beaucoup. Avoir commencer à régler mes problèmes personnels depuis 2-3 ans aide.
Je m’aime. Ça aide beaucoup, je pense… 😉
F*cking St-Valentin
La St-Valentin me donne envie de vomir. Et oui, je suis en couple. Mais ça ne fait pas que je n’ai pas envie de vomir. Comme si c’était l’unique soirée de l’année o๠je peux démontrer mon amour pour Darling. Come on! Fuck, c’est tellement lame de la part des commerçants pour nous faire dépenser encore plus! Et l’article que j’ai lue ICI concorde parfaitement avec mon idée sur cette fête de merde!!!
Pour moi, la St-Valentin, ça doit se célébrer à l’année! Pas une soirée, TOUTES! Damn, pas pour rien que la majorité des couples ont des gros problèmes majeures…On en sait plus comment s’aimer.
*EDIT* Mon ami Frank, qui est au Japon, me raconte qu’il n’y a pas une journée, mais bien DEUX pour célébrer l’amour commerciale. La St-Valentin demain, o๠les filles donnent des chocolats aux gars; et un mois plus tard, le White Day, o๠les gars retournent la faveur. Affreux! Deux jours commerciales à l’os pour célébrer notre couple…quelle honte!
L’histoire et moi
J’ai mon examen qui s’en vient la semaine prochaine pour mon cours d’approches historiques et méthodologie. Et hier, durant le cours, pendant que la prof nous expliquait les questions à l’examen (deux questions à essais, et on en répond une au choix), elle nous a posé une question:
Qu’est-ce que l’histoire pour vous?
Je n’y ai pas répondu durant le cours, trop inintéressée à parler à la classe, et trop occupée à chatter avec Babs ou Darling de ma fatigue et mon putain de nez qui coulait. J’ai préféré me poser la question aujourd’hui, bien au chaud et confortable dans mon bureau.
Mais qu’est-ce que l’histoire pour moi?
Une seule phrase, qui a longtemps marquée mon imaginaire, m’aide à définir mon domaine d’études et d’intérêts. “L’historien est comme un détective, mais sans l’adrénalineâ€. Je ne me souviens plus o๠je l’avais lu, mais j’ai été, et je le suis toujours, d’accord avec cette phrase. Le travail d’un historien n’est pas que de discuter d’un événement dans son espace-temps et son contexte politico-économico-socio-historique, mais bien de disséquer tous les aspects d’un événement, pour en faire sortir, à la lumière du grand jour, toute son importance et sa valeur. C’est montrer au monde pourquoi tel événement vaut plus d’être commémoré, ou gardé dans la mémoire collective d’une société ou d’un groupe qu’un autre. Pourquoi telle personne n’a été aussi importante ou influente sur le cours d’un événement. Et parfois, même souvent, c’est simplement amener une hypothèse, une idée seulement, qui sera peut-être reprise à long terme par quelqu’un d’autre qui aura été inspiré par notre idée. Bref, même si le dossier est clos sur un sujet depuis des années, voire des décennies ou siècles, la question apportée par un historienne pourrait être reprise par quelqu’un qui aura les outils nécessaires pour faire avancer la réflexion.
Bref, un peu comme un détective, qui doit inspecter les lieux, les preuves, les contre-preuves; amener son argumentation à terme avec ses conclusions, et hypothétiser la finale et les conséquences, la portée d’un crime, l’historien devra faire pareil, mais avec un événement, une personne.
Je me vous beaucoup plus comme une détective du temps à cause de cette phrase-là . Et lorsque les étudiants ou les professeurs parlent des courants historiques, ou des différentes catégories d’historiens dont on pourrait faire partie (historiens militaires, historiens sociaux, historiens politique, histoire des genres et des sexes, …) et qu’ils s’identifient à une catégorie, moi j’en suis incapable. Si je regarde, par exemple, comment la reine Cléopâtre fut caractérisée à travers les genres dans la culture, la littérature et la société, je vais tenter de regarder sous tous les angles, même si ça me prend des semaines, voire des mois, à finaliser mon travail. Je regarderai l’impact politique de sa mort sur l’Empire Romain et Octave, de l’assujettissement de l’égypte sous la gouvernance directe de l’Empereur; je regarderai la mythologie de l’image de Cléopâtre, et de l’image de la “Femme Orientale†dont elle est parvenue à représenter au fil du temps; je regarderai même comment Shakespeare en a fait une femme névrosée, capricieuse et soudainement devenue idiote lorsqu’amoureuse. Bref, je tenterai de regarder globalement une personne ou une image avant de donner mon opinion ou mon idée finale. Je n’aime pas l’idée d’analyser qu’un aspect en particulier pour valider une opinion personnelle, ou une idée, qui en soit n’avancerait pas l’histoire. La déconstruction et le postmodernisme en histoire, très peu pour moi j’imagine.
Une autre manière de voir l’histoire, comme un autre étudiant l’a dit hier durant le cours, c’est de voir les alternatives, de s’imaginer tous les “mais si…†possibles. Et si Hitler avait été accepté à l’école des Beaux-Arts au lieu d’être refusé (comme ce fut écrit par éric Emmanuel Schmitt dans La part de l’autre)? Et si Jules César ne fut pas assassiné aux Ides de Mars 44 av. J.C.? Et si Joséphine n’avait pas trompé Napoléon? Etc, etc…Un exercice futile, soit, et qui n’apportera que peu de choses à l’histoire, mais à´ combien plaisant et distrayant! Faut dire que j’ai toujours été intéressée par les théories des univers parallèles, et mon imagination trop fertile a toujours raffolé imaginer diverses situations dans des univers différents.
Il y a aussi toute la question des discours en histoire. Le discours sur les rà´les des sexes dans l’histoire, des femmes. Le discours racial aussi, o๠jusqu’à récemment, la théorie du darwinisme social venait expliquer, et motiver subtilement aussi, toutes les politiques coloniales que les différents Empires ont utilisées pour valider leur pouvoir sur des nations conquises. Bref, je ne suis pas une partisane de discours, mais j’aime les reconnaitre et les regarder, un par un, par rapport à une personne ou un événement. Je ne me vois pas en privilégier plus qu’une autre, simplement parce que je suis une femme ou parce que je suis caucasienne (blanche). L’histoire me donne l’occasion de regarder dans les discours politiques et sociaux, les grands courants; je peux observer tout un monde par le biais de livres, de récits, de racontars oraux, de dessins, d’art…
Une autre étudiante dans la classe a mentionné un point que j’aime bien: l’histoire me permet d’étudier pleins de trucs, pleins de domaines dont je n’aurais peut-être même pas eu la chance d’étudier. Par exemple, moi je suis intéressée par l’astrophysique, les théories des voyages dans le temps, les univers parallèles, etc. (d’o๠mon intérêt pour StarGate et Star Trek, j’imagine), et étudier les grands penseurs et scientifiques, leur vies, motivations, découvertes…nous permet aussi de nous rapprocher de nos autres intérêts dans la vie. J’aime beaucoup la psychologie, mais vu le manque de bonnes notes et de motivation pour étudier dans ce domaine, je peux toujours me rabattre sur les concepts que certains psychologues ont pu développer par rapport à l’histoire, à certaines personnalités importantes de l’histoire, etc. Bref, l’histoire est aussi une espèce de domaine mixte combinant plusieurs champs d’expertises, pas juste celui de comprendre un événement, mais aussi de comprendre son concept, son fonctionnement…
En ce qui a trait à ce que je veux faire dans le domaine de l’histoire plus tard après mon cas, c’est le néant présentement dans ma tête. Oh, l’idée de travailler comme historienne contractuelle pour des boà®tes de jeux vidéo, pour aider à la conceptualisation des mondes de jeux (comme Prince of Persia par exemple) me plaà®t, mais les chances que ça arrive sont…minimes. Mais j’essaierai. Et devenir prof d’histoire? Je me tords de rire. Je ne suis qu’intéressée a niveau universitaire et peut-être collégiale, alors ça me prendrait un doctorat…suis-je assez folle et sans vie pour le faire? …peut-être! On verra avec le temps. En attendant, je reste webmestre et je m’amuse à être étudiante universitaire en histoire. On verra ce que ça donnera dans 5 ans!
Introspective…
Bref, petite soirée passée entre l’étude, les pensées mélancoliques, et quelques pensées philosophiques sur ma vie, le tout entrecroisé de conversations gTalk avec Dan et Babou.
Malgré la petite rage de mon dernier post (pour ceux qui peuvent le lire avec ma permission seulement), j’ai remarqué une évolution dans ma personne, et dans ma vie en générale. Je suis heureuse de constater que j’applique finalement ce que j’ai lu dans le livre du Dala௠Lama, L’Art du Bonheur, o๠il parle de l’obtention du bonheur simple et suprême, sans se compliquer la vie à chercher de recette miracle, en regardant la vie de manière zen et réfléchie. Malgré le fait de réaliser que oui, je dois me départir de personnes néfastes pour mon évolution et mon bonheur personnels (c’est ce qui me rendait mélancolique ce soir), je réalise que je suis bien entourée, que j’ai des gens qui m’aiment et m’apprécient, malgré mes sautes d’humeurs parfois impossible ou mes insanités mentales.
J’ai constaté aussi que je suis beaucoup plus calme et en paix avec moi-même qu’avant. Ma mère est maintenant là pour m’aider, Darling est là pour moi aussi, mes macaques sont là pour m’écouter…Je suis près de tourner la page sur une autre phase de ma vie. Ça fait réfléchir un peu sur le passé, sur ce qui m’a amener là o๠je suis maintenant, et vers o๠je m’en vais demain…
Je n’ai plus peur de sortir hors de ma vie certaines personnes qui ne représentent plus rien pour moi, qui ne m’apporte plus rien sinon que de la peine et de la rage. Je leur serai toujours reconnaissante d’avoir été là pour moi par le passé, mais maintenant, leur temps est terminé, à moins de changement majeur. Je me dois de mettre dans la boà®te à souvenir tout le temps passé ensemble, et de maintenant regarder vers mon lendemain, vers mon avenir. Parce que ce n’est pas eux qui devront la vivre, ma vie, mais bien moi. Et parce que je veux continuer à être enfin heureuse et en paix avec moi-même!
Protected: Philosophie mélancolique…
Nightmares
I hate nightmares. For years I’ve been plagued be these nightly hallucinations, and they could be pretty heavy and scary sometimes. They can destabilizes me for a couple of days, and I am always in a bitchy and paranoiac mood after an intense one. I hate it.
At least now, the nightmares are rare, compared to other years. I guess finally living a much quieter life can help, but it still can’t help to stop them. I wish, thought.
They make me doubt everything, and they show me stuffs that I wouldn’t even think of in daily life. But having a past like mine can mix up the brain a little and I have to deal with it each time, convincing myself that it is not real, that it was only dreams, hallucinations of my brains…Sometimes, it makes me being wary of people, even if I know them pretty well. I can’t shake up the feeling that eveybody is capable of a truly dark side, and that kills me.
Oh well, I’ll manage to put it aside again and change my mind, forget about these nightmares. But still, it can shake up even the strongest mind sometimes. I hate it.
Back-to-school blues
Le retour à l’école demain matin, et je ne suis pas trop dans le ‘mood’ pour cela. Dépensé 1200$ pour 4 cours, ça fait mal au porte-feuille. Et là , on ne parle même pas des livres, qui m’auraient couté 380$ avec taxes (et je suis sà»re que tous les livres ne sont même pas dans ma liste au bookstore…) si je n’avais pas déjà pogné les version usagées ou les livres à la bibliothèque. Je crois que c’est une des raisons principales de mon découragement face à l’école et l’éducation: on me prend pour une banque qui peut fournir autant d’argent qu’elle le veut, et parfois je n’ai pas l’impression de recevoir la meilleure éducation possible pour le prix que je paie. Ça me décourage beaucoup.
Combiné avec le coà»t de la vie qui augmente sans cesse (on est rendu à payer pour tout), j’ai de la misère à comprendre comment les gens assument que les étudiants sont des enfants gâtés pourris qui se plaignent pour rien tellement ils ont la belle vie. Je me demande encore comment certains font pour se payer leurs études, leur appartement, leur voiture, leur vêtements et leur nourriture tout en obtenant des notes d’enfer dans leurs cours. J’aimerais bien avoir la recette pour avoir ce succès dans mes études et réussir à bien vivre dans la vie. À date, je n’ai jamais réussis à ce chapitre et ça me déprime un peu.
À date, pour cette session-ci, j’ai pris quelques mesures qui, je l’espère, m’aideront dans mes études. Des ateliers pour devenir un meilleur leader, mais aussi des ateliers spécialisés pour les étudiants en difficultés académiques (vu que je l’étais l’année passée, je peux prendre cet atelier). Me reste plus qu’à me former une équipe d’études, avoir du monde avec qui aller étudier à la bibliothèque ou dans un café la semaine. Les rares fois o๠j’ai étudié avec quelqu’un, ça a parfois bien fonctionné, parfois donné une belle séance de procrastination et de bavardage intense (avec mes bons amis Frank, Helenka et Nicole). Je vais réessayer cette tactique, mais peut-être avec de total inconnus ou du monde dans mes classes.
On verra ce que ça donne dans un mois!
2007
2007 m’aura fait douter de mes capacités à fond la caisse! Passée d’entrepreneure-associée à sans-emploi, à un emploi bien simple et bien banal; intenses doutes par rapport à mes capacités dans le domaine du multimédia; intenses doutes tout court sur moi et le travail…
Remise en question de ce que je veux en réalité dans la vie. Je suis encore à chercher cette réponse, car je ne suis pas trop sà»re de ce que je désire. Bon, à part dessiner ma propre bd un jour. Je me suis remise à l’idée de travailler en web, mais j’ai quelques petites mises à jour à faire. La passion ne m’a pas réellement quittée malgré le fiasco de Fà¼zion au début de l’année. Au moins cela de gagner. Je vais surement regarder pour me réintégrer dans le domaine en 2008.
Au niveau études, j’ai atteint un bas, j’imagine. Je n’ai plus la passion des études, et je suis souvent à remettre en question le système d’éducation. Bon, je sais que j’aimerais être une jour une historienne, quoiqu’encore là , j’y intégrerais du web à fond la caisse. Créer des sites web comme projets de cours, participer à Wikipédia et Wikiversity, créer des jeux vidéos ou des bd historiques…Je ne me vois pas comme une historienne traditionnelle, ça m’ennuierait. Je serais surement souvent à contre-courant avec les autres historiens, je serais surement dans une controverse ou deux. Sans compter que travailler dans le domaine va me demander de me rendre au doctorat, et d’ici ce temps-là , ca me demanderait de mettre en hiatus ma vie en dehros des études…ce que je n’ai pas envie de faire. Je veux partir en appartement, commencer à vivre ma vie d’adulte. Pour cela, ça me demande d’abandonner mes études et de retourner au travail temps plein, ou de continuer mes études à temps partiel et de travailler…À date, les études à temps partiel me semble plus que plaisants!
Sinon, ma vie dans les autres sphères (amoureuse, familiale, sociale…) est tranquille et comme je le désire. Aucun problème, aucun trouble à proprement parler. C’est enfin le calme que je désirais tant depuis des années. Je suis heureuse sur ces aspects-là .