Reviews: Smashing Conference 2016, & Hope Conference

I didn’t took the time to write about it but in 2016, I traveled a lot, attending conferences (one for work, and one during my vacations week). While I did not wrote any review on my blog, I wrote two journal entries for my work place, which can be read on the Plank Journal section. I am sharing the links to two reviews I did for two conferences I attended last year, which were actually quite fun and related to my field of work and tech interests:

  • Smashing Conference in New York City, June 2016
    I attended that conference for work, and it was also my first time traveling alone in the United States! Quite stressed over that one, but overall, it was great! I had an awesome time, discovered Hells Kitchen, and walked a lot when not attending the conference 🙂
  • Hope Conference in New York City, July 2016
    I’ve been reading the 2600 magazine for many years, and I always promised myself I would attend one hacker conference one day. Now I can say “Been there, done that, got the tshirt”, and all while having tons of fun, meeting great new people, and learning crazy stuffs from really geeky hackers!

Dead trees of 2016: my reading challenge

In 2016, I wanted to read more. I thought I could beat my 2015 record (read 20 books instead of 18), so I indicated my books number intention on Goodreads, but … I wasn’t able to reach that goal (You can see my year in review by clicking HERE). Spoilers: I read 19 books on 20 (Gaaaahhhh, missed one to complete my challenge for 2016!).

Basically, I did not read a lot of books: it consisted in lot of magazines (hello Nautilus!) that I haven’t read, accumulating the issues through the year; lots of online articles and blogs (no way to list those, I should list those for 2017); and a couple of non-fiction books mostly referred by friends and acquaintances that I absolutely wanted to read “on the spot”.

For 2017, I challenge myself again with a number: 24 (which you can also follow on my Goodreads page). I’m sticking to a conservative number because I do have a tendency to become too busy during the year (cue the eyes rolling from those who know me for a long time here), but I want to read again. A lot. I miss it. My depression, severe phase of apathy, and lack of energy last year did not help at all, but this year, I want to beat this. Reading seriously helped me calm my stormy mind in the last few months, so I thought it would be a good idea to keep the reading challenge for this year, see if it helps get me better and a little bit happier. Anyway, reading is always fun, so why not?

Who else will be doing the challenge?

Fuck you 2016…

Just have no force to write my 2016 down…

Crappy year, doubled up with a diagnosed severe depression (that is slooowwwllyyyyy receding); combined with a separation that was “the straw that broke the camel”…it was too much. Too many “bottled up” emotions, and lots of accumulated events in the past years made it too much for me to handle.

I cracked. I broke up last spring.

Slowly, but surely, I rebuilt myself with some really trusted close friends and my medical team. Patience, introspection, confronting my fears and patterns accumulated through the years: those were the actions that defined my last summer and fall. To survive, and then start living a little again, I had to do a HUUUGGEEEEE clean-up in my head and my life. Which I started, and am still doing. HUGE, I tell you! People just have no idea how huge…

So, I can say that for the last month, it’s been…better. Oh, not “super-happy-dancing-on-rainbow-and-unicorns” better, but…you get the gist of it. I know I will get better with time, healing, and getting rid of fucking “assholy” people that were poisoning my life for too long. Also, managed to clear up some “life objectives”, and confirmed some life choices I already made in the past (but didn’t totally/publicly assumed, in a way of speaking), and I can now say this: my 2017 will start on a tiny-itsy-bitsy more optimistic way than last year. I should be OK, I am well surrounded, and I now know where I am going.

Bring it on, 2017. I have my fighting gloves on, ready to knock you out 😉

2

La Debbie du passé….

(Lire ceci avant: http://www.mauvaiseherbe.ca/2016/10/23/inventaire/ – mon texte a été écrit suite à cette lecture touchante et marquante)

Je vais vous conter un #inventaire un peu différent des autres femmes, aujourd’hui…

Je vais vous conter comment, avec les mauvaises expériences de type attouchements, harcèlements, et aggression dans ma vie, j’en suis venue à me construire une identité publique qui a acquis une certaine…réputation de violence, et d’aggressivité envers les gens à travers le temps.

Je vais vous conter pourquoi la majorité d’entre vous m’avez connu aggressive, toujours prête à donner des coups quand ça faisait pas mon affaire, toujours prête à lâcher quelques sacres bien sentis quand j’entendais des absurdités, toujours prête à devoir arracher des couilles et les faire bouffer aux ‘cromagnons’ qui oseraient me provoquer ainsi. Toujours prête à donner une baffe. Parfois en prévention, juste “pour le fun”.

Je vais juste vous conter la femme que j’ai faillit devenir, celle que j’ai faillit tuer en-dedans de moi – mon vraie moi, quoi! – en bonne partie à cause de cette #cultureduviol. Cette femme qui s’est tranquillement éteinte dans les dernières années, pour laisser tranquillement la place à cet être humain un peu plus empathique, un peu plus forte et plus expressive, capable d’exprimer haut et fort quand je n’adhére pas à de quoi d’incongru, de complètement “fucked up”.

M’en vais vous conter qui a été Debbie.

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6 ans. Ce dont je me souviens: un oncle me gardait pendant que ma mère travaillait de soir. Moi qui regardait la télévision, Passe-Partout jouait d’ailleurs. Cet oncle qui est sorti nu de sa douche, et qui me demande si j’ai envie de jouer à un jeu.

J’ai 6 ans, une jeune enfant qui n’avait pas grand monde avec qui jouer. C’est CLAIR que j’ai dit “oui”. Un jeu, man! Voir qu’un enfant dit non à jouer!

Le jeu en était un de ‘devines quel partie de l’anatomie humaine que c’est en l’embrassant”. J’ai encore une face de dégoût en repensant à ça. Dégoût de cet être humain abject qui a pensé que ce serait ben le fun de s’amuser avec sa nièce comme ça.

Je skippe les détails. Mais je n’ai jamais pensé que c’était de ma faute. Par contre, je me suis tue: ce n’est pas avant mes 10 ans que j’ai réussit à le dire à ma mère et ma grand-mère. Événement qui avait été mis dans le fond de mes souvenirs, semi-oublié…mais qui est ressorti suite à un ‘trigger’ important cet été-là: j’avais un homme qui avait juste fait la gaffe de me toucher, de m’approcher. Rien de méchant, rien de sexuel: ce monsieur avait juste tenter de me faire un calin!

Cet homme, qui est devenue mon grand-père adoptif, a su illico qu’il y avait de quoi: aucun homme ne pouvait m’approcher, je n’en respectais pas un, déjà, du haut de mes 10 années de vie.

Ça promettait pour mon adolescence.

Level up de la Debbie violente: +1

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11 ans. Une soirée chez un ami. Il s’est mis à me coller. Avoir des mains baladeuses.

Moi, influencée par la gang, par mes amies autour qui n’arretaient pas de me parler de “chums”, d’être avec un garçon (oui, déjà à cet âge, criss que je me tenais avec des gens précoce). Moi qui ne voulait pas se faire toucher…mais qui s’est laissée faire.

Parce que. Parce que pour la première fois, un garçon de la cour d’école, un ami, me “voulait” comme ça. Parce que je me faisais dire que “c’est normal”, c’est un passage obligé vers l’amour et la vie adulte.

Je l’ai laissé me tripoter, se frotter contre moi, sentir son érection, me laisser des marques dans le cou, couchée sur le sofa, sous son corps qui ondulait…pendant que moi, j’en retirais aucun fun, et je regardais la fucking télé au loin.

J’ai apprit, ce jour-là, que criss que je voulais rien savoir des relations “amoureuses” et sexuelles. Fallait que j,éloigne de moi toute personne qui voudrait s’approcher, coûte que coûte.

Level up de la Debbie froide: +1

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Ayant été victime de bullying intense entre mes 10 et 15 ans à l’école, j’en ai retiré des souvenirs calissement amers de ces années-là. Beaucoup d’insultes, d’attaques verbales et physiques contre ma personne. Des attaques sur comment personne ne voudrait de moi “comme ça”, sauf pour être un vulgaire trou, un jouet jetable dont personne ne voudrait fièrement dire qu’ils m’avaient touché “comme ça”.

Ça laisse des marques sur un enfant, ce genre de remarque.

Level up de la Debbie qui se ferme la gueule: +1

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15 ans, tannée d’être une victime d’intimidation qui devenait de plus en plus intense, j’ai changé d’école.

Première journée à cette nouvelle école, je prend une attitude très aggressive, très froide. Je sors ma face publique à ce moment-là: cette Debbie violente que beaucoup ont apprit à connaitre dans ces années-là.

Une fille qui a essayé de m’intimider, car elle m’a reconnue de l’autre école: je l’ai menacée, poussée dans une case, et fut d’une violence verbale inouïe envers elle. Lui soutirant la promesse de se fermer la gueule me concernant. D’oublier qu’elle m’avait vue à cet école, sous peine de…

J’ai clairement eu la paix ensuite.

Level up de la Debbie violente: +5

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Le nombre de fois que j’ai des amis, une fois à l’âge adulte, qui n’ont pas accepté mes refus polis à “plus”: du franchage, du tripotage, du sexe, une relation… J’ai quelques amis que j’ai apprit à flusher de ma vie en leur promettant de leur arracher la tête s’ils osaient salir mon nom parce que j’avais osé dire “non” à leurs avances.

Level up de la Debbie violente: +10
Level up de la Debbie froide: +5

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Le nombre de fois que ça ne me tentait juste pas d’avoir des relations. Mais que j’ai dit oui, que je me suis laissée faire…

Level up de la Debbie dépressive: YOU DON’T WANT TO KNOW

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Et j’en passe.

Les ‘compliments’ d’étrangers sur la rue, dans les cafés, sur les médias sociaux, sans que je leur ai parler.

Les étrangers qui pensaient me complimenter en me demandant d’être leur amante (un dans un centre d’achat où je travaillais, et un autre comme ça, à l’arrêt d’autobus. Criss, les boys, travaillez vos osti de tactiques de cruise!!!)

Le dude dans le métro qui avait sorti son pénis de son short, assis devant moi, et qui se touchait…alors qu’on était seuls dans le wagon, et que j’avais ma face dans un livre (je n’ai d’ailleurs jamais fini ce livre, osti!)

Les fucking dick pics envoyés online, sans même une salutation.

J’en passe tellement, des petites expériences vécues dans ma vie. Mon cerveau a décidé, il y a longtemps, que catégoriser tous ces monsieurs-là comme des osti de débiles à leur défoncer la face si je les rencontrais sur la rue (non, je ne l’ai jamais fait, d’ailleurs: il y a aucun de ces cons qui mèritent que je fasse de la prison pour LEURS mauvais comportements)

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Plus les années passaient, plus je sentais monter la violence en moi. Ça en était devenue ma première réponse quand les gens normaux m’abordaient. Réflexe premier: leur répondre bête, et avec un sale regard meurtrier du type “Disparait de ma face”. N’importe qui qui m’a connu au cégep SAIT de quoi je parle: cette Debbie leur faisait PEUR.

Level up de la Debbie violente: +100
Level up de la réputation de la Debbie violente: +10

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Bien qu’avec le temps, je me suis rendue compte de mes comportements, de mes réflexes comportementales, et que plusieurs de ces personnes (devenus de chers amis!) ont osé passer par-dessus ma carapace et me pointer ces comportements malsains, j’ai apprit tranquillement à changer. Plusieurs de ces Macaques qui me connaissent depuis longtemps me disent tous comment j’ai changé, comment j’ai prit en maturité et arrêter d’être une femme violente avec les autres.

La naissance de ma fille aura été le point tournant qui m’aura pousser à me changer, à me regarder dans le miroir et chercher à savoir qui était cette femme que je n’aimais pas….

Level up de la Debbie d’aujourd’hui: +5

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Reste qu’on vit toujours dans une société qui a apprit à taire cette culture du viol. On a apprit à taire ces dégueulasseries, à ne rien dire, de peur de choquer quelqu’un et briser la vie des aggresseurs.Fallait pas en parler.

La Debbie d’aujourd’hui voit les mêmes affaires que durant son enfance et son adolescence se passer. Les mêmes comportements chez plusieurs hommes (et femmes aussi, ne s’en cachons pas). La Debbie d’aujourd’hui sent la Debbie du passé, la Debbie violente et aggressive, qui veut sortir de sa cage et casser des gueules. Parce que c’est ridiicule. Parce que c’est aberrant qu’en 2016, qu’on doive encore subir les actes de ces aggresseurs en se fermant la gueule.

La Debbie d’aujourd’hui a mûrie; elle canalise l’énergie et la rage de la Debbie du passé pour verbaliser sa colère. Mais non…cette Debbie-là ne se fermera pas la gueule.

La Debbie du futur s’inquiète. Pour sa fille, pour les filles de ses proches: dans quelle société les élève-t-on? Dans quelle type de société vont-elles grandir? Quelles comportements malsains développeront-elles pour se protéger de ces harceleurs, ces aggresseurs qui vont refuser leur “non”?

Level up de la Debbie introspective et mature et qui veut changer les choses sans virer à la violence: +100

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Encore pleins de réflexions, encore pleins d’introspection, mais c’était le début de mes pensées sur ce sujet dont je me suis dite qu’il serait intéressant de partager online. Ceux qui me connaissent depuis longtemps ont vu mon évolution; ceux qui ont passé par-dessus mon image publique aussi. Mais pour plusieurs, ce sera intéresant de comprendre l’histoire derrière mes comportements aggressifs, cette Debbie à la réputation violente et aggressive.

On how I see love ones…

how perfectionism kills love

An interesting concept, which I kinda find to be true. So many around me search for love, the Perfect One that will make them forever happy. Yet, I only see them hit a wall in their unattainable love and constantly in a state of sadness…

It’s the good AND bad qualities that makes a person loveable to my eyes.

Two people meet and fall in love. Then they marry, and the real Sam or Suzy begins to show through the fantasy, and, boy, is it a shock. So a lot of little boys and girls just withdraw their anima or animus. They get a divorce and wait for another receptive person, pitch the woo again, and, uh-oh, another shock. And so on and so forth.

Now the one undeniable fact: this disillusion is inevitable. You had an ideal. You married that ideal, then along comes a fact that does not correspond to that ideal. You suddenly notice things that do not quite fit with your projection. So what are you going to do when that happens? There’s only one attitude that will solve the situation: compassion. This poor, poor fact that I married does not correspond to my ideal; it’s only a human being. Well, I’m a human being, too. So I’ll meet a human being for a change; I’ll live with it and be nice to it, showing compassion for the fallibilities that I myself have certainly brought to life as a human being.