Ilhan Karabacak, mon danseur fétiche

Je ne sais plus pourquoi ce soir je me suis mise à chercher ce qu’il était advenu du danseur de baladi, Ilhan Karabacak, que j’avais vu dans le show Hurrem Sultan lors du Festival du monde arabe de Montréal en 2005. Je suis tombé sur son site web et sur un vidéo qui montre ses prouesses musculaire baladiennes. Je n’en reviens toujours pas de ce que j’ai vu lors de ce spectacle. Si vous regardez le vidéo ci-dessous, vous verrez des bouts du spectacle à partir de la 3e minute!

J’ai vu sur son site qu’il était à travailler avec le Cirque du Soleil sur un projet. C’est bien la 1ère fois que je vais me jeter sur des billets du Cirque dès que ce show est en ville!

Et je suis jalouse de ces mouvements de la mort! J’aimerais beaucoup faire comme lui, mais j’avoue que je décourage devant les années d’entraà®nement que ça me prendrait…paresseuse que je suis, va!

Parce que ça sent le printemps dehors, j’étais justement dehors!

Deux semaines que je vous délaisse, quel honte! Je sais, je sais, pas même un petit lien en partage, mais je me sentais Blah! Comme la nature a l’extérieur de la maison, on dirait bien: gris, brun, slush et bouette partout. Bref, j’avais peu à dire. Ou si, beaucoup. Mais par le temps que j’arrivais à l’ordi, l’envie d’écrire était partie. Pouf! Envolé. Ça arrive, j’imagine…

J’ai décidé de redevenir normale pour un temps. Après la révolte capillaire o๠j’ai dà» passé par tout l’arc-en-ciel (sauf le bleu, mais je refuse de le porter à cause des couleurs du logo de la job), je sentais que je pouvais revenir à une couleur décente, normale. Mots plates s’il n’en est que ces deux-là , mais je me sens assez calme intérieurement pour revenir au brun moyen qui orne désormais ma tête. Par contre, j’ai assez aimé le vert dans mes cheveux pour qu’il revienne, c’est sà»r (au plus grand malheur de ma mère). Mais trève de discussion avec mes cheveux rebelles.

Ce soir, petite fondue bourguignonne: cadeau de fête en retard de ma mère, et aussi souper de fête de ma grand-mère. Nous sommes jeune dans ma famille: ma mère a 46 ans, et ma grand-mère, 64 ce mardi (elle est même plus jeune que le père de Darling 😛 ). Et demain soir, un autre souper de fête en retard, avec Mini-Francys, qui est maintenant rendu dans Saint-Henri avec sa douce. Beau week-end rempli de souper en perspective. J’aime ça!

J’ai sauté de joie en arrivant à la maison hier: mes livres que j’avais commandé sur Amazon étaient arrivés. 4 livres commandé ce dernier lundi, dont un qui me semble prometteur: Beginning iPhone Development: Exploring the iPhone SDK. Je vais enfin mettre la main dans les langages Apple! Il y aura ensuite Cocoa, mais pour le moment, j’ai assez de job avec ces bouquins (les 3 autres sont des livres de Javascript et DOM-scripting). J’ai déjà  un line-up pour mon livre sur iPhone development, à commencer par zeBigBoss, qui a tenté d’user de ces droits de boss pour être le premier sur la liste. Nice try, Carl! 😛

Sinon, YulBlog cette semaine, avec un bonus: le lancement des livres d’Un taxi la nuit II et des Chroniques d’une mère indigne II juste avant. Je serai aux deux événements, car j’ai réussi à déplacer mon billet pour la pièce de théâtre La charge de l’orignal épormyable au TNM. J’ai peur de voir cette pièce-là  d’ailleurs. Du Claude Gauvreau, c’est comme recevoir un coup de poing dans la face sans trop savoir pourquoi. Bref, c’est hard, intense et un peu mélangeant pour le cerveau.

Je vous reviendrez avec mon billet sur la Nuit de la Philo 2009 à l’UQAM quelque part ce week-end.

Melting pot de nouvelles sur moi

Désolé de ce petit vide de nouvelles ces derniers jours, mais j’avais besoin de repos. Beaucoup d’activités et de nouveautés dans la vie ces temps-ci, et ça m’épuise un peu mentalement. Mais je vais m’en remettre, comme toujours 😉

Anyway, j’ai passé une agréable soirée hier soir pour la fête de Frédéric Harper aux 3 Brasseurs, puis au St-Sulpice, avec lui-même, sa douce, Kindo et plusieurs autres. Bien que je me sentais hyper vieille parmi un troupeau de pseudo-mineurs (j’avais tellement l’impression que nous étions les plus vieux dans le bar!), je me suis bien amusée. Par contre, mon foie prend difficilement l’alcool. Je l’ai dit auparavant, mais ma jeunesse s’est enfuie pour faire place à une presque-trentenaire sage et mature qui doit faire attention à son “vieux” corps 😛

J’ai commencé à marcher pour aller au boulot la semaine dernière. Le temps doux aidant, je trouve agréable cette marche bi-journalière. Ça me remet tranquillement en forme, et ça diminue mon tour de taille (ça va être long, mais déjà  un gros 2 livres de perdus, je vais faire ma danse de la joie 😛 ). J’aime beaucoup que nos nouveaux bureaux sont seulement à 35 minutes de chez moi.

Autre belle surprise, mon remboursement d’impà´t de cette année. Un gros montant, mais qui sera utilisé à payer mes dettes d’études. Comme quoi je suis réellement passée à une autre étape dans ma vie: la maturité financière! Faut bien, tà´t ou tard, recommencer à payer ces années de fiesta et d’études.

La Saint-Patrick arrive à grand pas, et je crois bien que ma couleur de cheveux sera ma seule ode à la fête. Finie les visites au pub irlandais (je dis ça, mais je semble revenir constamment sur mes propos…). Par contre, j’ai déjà  en tête mes prochaines couleurs de cheveux…Hé oui, couleurs avec un S. 3, pour être précise.

Pour ceux que ça intéresserait, le week-end prochain aura lieu la Nuit de la Philosophie à l’UQAM, et j’y serai avec mon bon ami Lorien. Nous avons nos billets pour le show spécial des Zapartistes, et j’ai un ami qui fait une conférence qui me semble prometteuse: Chuck Norris et Steven Seagal contre la philosophie. Je sens que je vais bien rire 😛

Bon, je vais profiter de ces dernières heures de week-end pour lire mes nouveaux livres sur ActionScript 3.

Graduate school…say no!

Mon dieu que j’aurais dà» tomber sur ces deux textes là  plus tà´t cette semaine! J’ai fait une demande de transfert dans une autre université, histoire de voir si je peux réussir à finir mon bacc avec des cours plus intéressants. Et de là , lire ces textes…Je regrette mon impulsion de cette semaine. Beaucoup.

Que je suis une indécise avec mes études, moi! Mais je sens que j’ai encore besoin de réfléchir – beaucoup – sur mon avenir académique. Longuement!!!!

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Et ceci est mon 1000ième billet. Wow, déjà  1000 en 6 ans. Je pense bien me faire un gâteau pour célébrer l’occasion! Ou du moins, continuer à vider cette magnifique bouteille de porto que zeBigBoss m’a donné pour ma fête! Tsé, on nous dit de prendre de 5 à 10 portions de fruits par jour, et ce porto est tellement fruité… 😉

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se demande ce que c’est d’être une femme aujourd’hui

Aujourd’hui est la journée internationale de la femme. Woupdi-fucking-dou! Si seulement on pouvait réellement la fêter! Un peu pessimiste, la Sekhmet? Ouais. Négativiste, même. Parce que je ne vois pas ce qu’il y a de bien à célébrer en ce dimanche, jour du Seigneur.

Il y a encore des femmes qui sont prises dans cet engrenage qu’est le rà´le maternel et la soumission à l’homme. Il y a encore pleins de femmes qui sont des butins de guerre, violées et martyrisées par les vainqueurs du moment, jetées et abandonnées après usage et considérées comme des souillures, des femmes “polluées”. Il y a encore pleins de femmes qui doivent se taper des emplois de misère, au salaire minimum, ou danser autour d’un poteau pour arriver à nourrir leurs bambins. Il y a encore plein de femmes qui sont mariées de force, par obligation familiale, et ensuite abandonnées par leur famille car elles ont eu le malheur de survivre à leur mari. Honte à elles!

Et de l’autre cà´té du balancier, il y a des femmes qui disent se donner le pouvoir sur leur corps et leur sexe en se dandinant le cul sur des beats hip-hop/dance, et en acceptant de se qualifier comme “hot mama” et “ho”. Bonjour le féminisme!

Je cite des exemples extrêmes, je sais. Il y a pleins d’entre-deux entre ces types de femmes. La mère de famille qui subit en silence, pour le bien de ses enfants, que son mari la traite de salope ou se saoule la gueule à chaque soir sans rien contribuer aux tâches familiales. La secrétaire ou la vendeuse qui tolère silencieusement que oui, pour l’image de la compagnie, elle doit montrer son décolleté. L’adolescente qui veut se sentir dans la gang, être cool, et qui va faire des fellations à ses amis <sarcasme>mais que ce n’est pas sexuel du tout, oh nonnnn!</sarcasme>. Et je passe sous silence pleins d’autres exemples, parce que je n’écris pas assez rapidement pour tous les mots qui me passent par la tête.

Le féminisme est devenu tabou, aussi. Peu de femmes le clâment. C’est comme si se qualifier de féministe nous qualifiait automatique comme femme frustrée finie, émasculatrice et matrone, ultra-indépendante aux cheveux courts et aux allures masculines. Non, je refuse de me définir comme tel. Je suis féministe, mais j’aime m’afficher comme femme aussi. J’aime me poupounner un peu, sentir le parfum de luxe et porter une jupe. Et je me considère féministe. Heartless bitch FTW!

Mais là  o๠je bugge, c’est cet espèce de statu quo que nous, femmes, semblont avoir accepter avec les années. On se complaà®t dans ce que nos aà¯eules ont acquérit pour nous, on se félicite entre femmes de ce que nous avons aujourd’hui, mais c’est tout. That’s it! Les autres, elles n’ont qu’à  se défendre elles-même, pardieu! Pourquoi j’aurais à faire le combat pour celles qui sont prises dans des sociétés patriarcales? Pourquoi je devrais aider la femme battue et prise dans un cercle vicieux? Elle n’a juste qu’à  porter sa colonne vertébrale, maudit!

Voilà  le message que je perçois des femmes autour de moi. C’est comme si on avait arrêté le combat parce que nous, on est bien dans notre quotidien et on peut faire ce que l’on désire. Alors comment puis-je être heureuse en cette journée de la Femme? Comment puis-je me regarder les yeux dans le miroir et me dire “que je suis bien être une femme!”. Il y a encore tant d’injustice et d’inégalités à combattre. Le combat pour l’égalité est loin d’être terminé!

Et moi, je vais célébrer cette journée en faisant mon lavage et la cuisine. Go women!

P.S. en passant, allez lire cet excellent billet de Chroniques Blonde, La femme est un homme comme les autres. Génial! J’aimerais tellement avoir sa plume et sa verve.

P.P.S. Autres liens à partager en cette journée de la Femme: jesuisfeministe.com , une nouvelle initiative web que j’aime bien; mes fameuses Heartless Bitches; et les merveilleuses Chiennes de gardes françaises.

De la valeur du titre d’historien dans sa vie de tous les jours

Autre questionnement du jour: peut-on être un historien sans avoir de diplà´me?

Je me pose la question, parce que sérieusement, j’ai des doutes quand à la profession. Peut-être est-ce mon ouverture sur le monde des technologies qui m’ouvre une autre voie, une autre piste/orientation, à mon domaine d’études, mais je ne crois pas qu’un doctorat change grand chose en ce qui a trait à la pertinence d’un historien. Seuls ses thèses et son argumentation restent pour prouver sa valeur, selon moi. Un bout de papier qui indique “Docteur” dessus ne donne pas plus de crédibilité à un livre (quoiqu’à  voir comment les gens se garochent sur des titres à la Dr Phil et autres personnalités-à -titre-doctorante dans les librairies, je me fais complètement retourner mon argument dans ma face).

J’ai eu énormément de difficultés dans le milieu historique dès qu’il fut question de l’usage des technologies, tant dans nos cours, devoirs et projets/recherches. C’est comme si je me retrouvais face à un immense mur de béton de 10 pieds de haut (et de 5 pieds de profondeur): j’avais l’impression de me péter la tête contre ce mur dès que je voulais défendre la technologie et son intégration dans le domaine de l’histoire et de l’académie universitaire. Oh, il y a des professeurs et des étudiants qui étaient ouverts, mais ce manque flagrant de connaissances technologiques me jetait par terre. C’est beau si la majorité des étudiants savait ouvrir Word, Facebook et leur courriel! Oups, j’oubliais Wikipédia (je reviendrai sur Wikipédia, car ça semblait être le Démon incarné lorsque j’écoutais les gens parler). Mais peut-être était-ce aussi ma formation de multimédia qui me rendait hyper critique sur ce sujet.

Autre point de contention: la fermeture sur le partage des notions et de la connaissance. Je suis une fan de Wikipédia et Wikiversity, dans l’optique o๠l’on peut aider les autres à avancer leur connaissance (et perfectionner les notres) tout en s’assurant de la validité des faits (sinon il y a toujours l’option de débattre de la véracité et validité d’un point dans la section de commentaires de chaque page). J’aime l’idée justement du partage des connaissances: si j’ai une bonne idée, je vais vouloir la partager et voir si elle tient la route lorsqu’elle est débattue/attaquée/approuvée par d’autres. J’ai besoin de discuter avec d’autres personnes, de partager ce que je sais avec quelqu’un ayant le même intérêt/domaine de recherche: c’est ma façon d’avancer dans ma compréhension des événements du passé. Par contre, j’ai toujours détesté cet espèce de silence de plusieurs sur leur sujet de recherche. C’est comme si, en leur demandant leur sujet de recherche/lecture du moment, ils s’attendent à ce qu’on leur vole leurs idées. Je veux bien croire qu’il y a du vol d’idée et de sujets dans le milieu (mais c’est partout pareil, peu importe le domaine), mais ce n’est pas une raison de s’emmurer dans un silence de moine.

Aussi, à avoir observer et discuter un peu avec certains de mes professeurs par le passé, le milieu professoral de l’université ne me plaà®rait pas du tout. Très compétitif, surtout lorsque vient le temps des attributions des fonds de recherche pour l’année. C’est comme une prostitution intellectuelle de haut niveau. On accorde les recherches en fonction de fonds monétaires qui sont octroyés. On tente de les orienter vers des pistes lucratives de recherches. Ça me m’intéresse absolument pas. Je préfèrerais être libre et non-affiliée à un institution d’enseignement pour faire mes recherches comme bon me semble…

Peut-on se déclarer historien sans avoir la scolarité derrière soi? Si les hypothèses sont soutenus par une argumentation forte, et des preuves solides, et si la thèse en question fait progressé le domaine, je crois que si. J’ai tellement lu des livres et essais sur des historiens s’attaquant mutuellement sur leurs compétences et leur scolarité (est-elle pertinente? ses sources sont-elles fiables? etc.) et non sur la thèse en débat, que j’en ai été découragée. J’ai été confrontée pour la première fois à un milieu académique en manque de confiance en soi, prêt à s’entretuer pour un oui ou un non, et à se traiter de menteurs et de fabulateurs. Imaginez si un intrus, non diplomé de surcroà®t, se met de la partie en essayant de “s’improviser” historien: c’en est fini de sa vie!

Pour le moment, je suis vidée d’arguments (j’oublie de traà®ner un carnet de note dans le métro, honte à moi!), mais il est certain que la question mérite une réflexion plus poussée.

De mon sempiternel questionnement sur mes études et l’université en général

Me semble que je suis dans un sempiternel questionnement par rapport à mes études et l’université ces temps-ci…

Une journée, je me dis que je devrais finir ce que j’ai commencé; une autre journée, je me dis que finalement, ça me servirait à quoi, ce petit bout de papier là ?; et puis, je me lève un autre matin, et je m’ennuie d’apprendre, de lire, de réfléchir, d’écrire; et le surlendemain, je me dis que je préfère garder mon argent pour autre chose (comme voyager, ou magasiner plus de livres!)… Je suis pire qu’une femme chez Browns Chaussures (devant le choix de plusieurs paires de talons hauts par exemple) en ce qui concerne la continuation – ou non – de mes études. J’ai envie de me pendre tellement je suis un yo-yo sur ce sujet.

Mais dans le fond, que me donnera ce petit bout de papier à la fin? Un orgueil et une fierté sans borne? Un portefeuille encore plus vide? Un salaire plus grand? Une opportunité d’emploi (Haha, celle-là , je la ris)? Une connaissance incroyable? Je ne sais plus pourquoi je continuerais un programme qui ne me plaà®t plus. Ou plutà´t, qui ne me plaà®t plus à l’endroit o๠je suis. Bien que j’ai adoré mon expérience universitaire à ConU, je dois admettre que je suis plutà´t d’humeur “blaaah”  quand je repense à mes cours. Quelques professeurs avec lesquels j’ai eu des prises de postions totalement à l’opposé de leurs opinions (d’o๠pourquoi je ne veux/peux plus prendre des cours d’études classiques là -bas); des cours obligatoires à prendre qui, somme toute, m’ont ennuyés à mourir et démotivé; une liste de cours qui ne sont même pas reliés à mes intérêts/champs de spécialisation…bref, j’ai beau attendre un jour que l’offre de cours s’améliore, je ne vais pas attendre après ça non plus. Et dire que mon visage a été utilisé pour leur publicité des portes ouvertes de janvier dernier…je me sens un petit peu mal de “bitcher” mon université.

Le portefeuille non plus ne voudrait pas que je retourne aux études. Ou plutà´t si, mais au prix de quel sacrifice dans mon budget? Oh, un ou deux petits cours par sessions, c’est si peu, mais c’est presque 1500$ pour une année de 4 cours: les frais de scolarité, les frais connexes, les frais cachés (parce qu’à  l’université, il y a de plus en plus de frais cachés), le matériel scolaire obligatoire, le matériel non obligatoire mais “fortement” recommandé (lire ici: surement une question ou deux dans l’examen)…L’université est rendue une business, et les étudiants sont des clients qui doivent investir dans leur avenir. Donc cracher votre portefeuille!

On me sort souvent l’argument qu’un baccalauréat, même en rien (lire ici un bacc en histoire ou en littérature), amène un plus grand salaire à long terme. J’en doute. À part dans les fonctions publiques, quel employeur va demander une copie du diplà´me? Il va normalement regarder les compétences et l’expérience bien avant un petit bout de papier. Il y a des exceptions de domaines o๠le diplà´me est nécessaire, j’en conviens. Mais reste que mon employeur se fout bien de mes notions d’histoire, et veut surtout savoir si je sais parser une liste xml pour la traiter en php/css et l’afficher correctement, avec le bon format ISO ou UTF.

Mais là  est le hic: depuis que je suis toute petite que je veux aller à l’université (en histoire en plus)! Je me vois bà»cher jusqu’au doctorat, faire des recherches, me permettre de faire une Lara Croft de moi-même et espérer trouver de quoi sous ses tas de sable égyptien (Indiana Jones a eu de la compétition dans mon imaginaire d’archéologue/historienne avec l’arrivée de la plantureuse Tomb Raider). Je me vois passer de longues heures parmi de vieux documents poussièreux, perdue dans le fin fond d’une bibliothèque à peine fréquentée, en train de m’arracher les cheveux sur un bout de texte qui veut dire fuck all. Je sais, je sais, c’est juste dans les films et séries télé que l’on voit des gens vivrent de la sorte. Mais j’ai toujours aimé ce type de boulot. Un boulot de rêve pour moi, quoi!

Et là , vient aussi le fait de prendre des cours qui ne te tentent pas mais dont ils faut les prendre car ce sont les seuls qui restent pour finir ton bacc. C’est un peu ce dans quoi je suis prise ces temps-ci avec mon université. Des cours qui ne me tentent absolument pas, mais que si je voulais absolument finir mon bacc drette là , je serais bien obligée de choisir parmi ces cours. Je n’ai pas envie de faire un bacc seulement pour faire un bacc. J’ai envie d’étudier sur des sujets que j’aime, qui me passionne; pas de me bourrer le crâne parce que j’ai un examen le lendemain matin sur un sujet qui m’ennuie. C’est clair que je coule mon cours dans ce cas-là !

À me relire, je vois clairement que je ne suis pas encore dà»e pour retourner à l’école. Ou du moins, pas à l’université à laquelle j’étais inscrite. Rien ne semble m’y repousser fortement. J’ai de moins en moins d’incitatifs pour y retourner. Je crois que je dois encore cogiter -et me torture mentalement – quelques temps sur la question!