Lorsque se faire taper dessus est acceptable dans notre société – précisions

Petite apostrophe par rapport  à ce que j’ai écrit dans mon dernier texte. À lire ailleurs les réactions des gens sur ce sujet, j’ai poussé un peu plus ma réflexion.

Tout le monde semble s’entendre sur la solution: y’en a pas! Ou plutà´t elle ne nous est absolument pas évidente, car trop d’éléments sont à prendre en considération. Par contre, il y a une solution qui peut aider à apaiser les douleurs des jeunes rejets. Avoir des parents présents. Des parents prêts à écouter leur progéniture, à les aider, à les éduquer, à les former à devenir des citoyens responsables. Parce que s’il y a des enfants qui s’amusent  à faire mal aux autres, c’est bien parce que la plupart du temps, les parents n’éduquent pas leur enfants, ou du moins ne sont pas assez présents dans leur vie pour les voir aller.

Quand je repense aux parents des jeunes qui s’amusaient à me pousser et m’insulter à l’école, c’est souvent un vide ou une image négative que j’ai de ces parents. Plusieurs des gars qui m’écoeurait étaient ceux qui étaient les vedettes du hockey local. Des parents qui les poussaient dans le dos à performer au hockey. Je passais souvent devant les portes de l’aréna lorsque j’allais au centre sportif, et de voir leurs parents gueuler après, les traiter de fif parce qu’ils n’avaient pas bien jouer…Ça n’excuse pas cette violence décalée sur les autres, mais ça explique enpartie celle que ces jeunes m’exprimaient de temps en temps. D’autres de ces tortionnaires, ayant par moment été des amis “temporaires” chez qui j’allais jouer avec eux, je me souviens que le soir, on pouvait attendre les parents pour souper jusqu’à  18h ou 19h. Et qu’ensuite, l’ami en question ne leur parlait quasiment pas: c’était le culte de la télé, ou du moins il ne fallait juste pas déranger les parents qui vaguaient à leurs occupations d’adulte.

Je considère que c’est une des grandes sources du problème. Le fait que ces jeunes qui abusent les autres ne soient pas supervisés, élevés par leur parents, ou écoutés tout simplement, n’aide en rien la cause. Alors que plusieurs diront que c’est au personnel dans les écoles de faire une meilleure supervision, il faudrait peut-être que le message soit lancé vers les “plus-que-probable” responsables: les parents. Vous avez voulu mettre un enfant au monde, hé bien, il faut maintenant s’en occuper et lui prodiguer toute l’attention nécessaire pour qu’ils grandissent correctement. Ça ne s’élève pas tout seul, un enfant.