So…what’s next?

Matin gris pluvieux de Mars, réflexion intense ces dernières semaines tournant autour du “Sooooo, what’s next, Debbie?”

La dépression sévère semble s’être tassée dans les derniers mois, et je suis capable de sourire à nouveau, facilement. Tout s’enchaîne comme sur des roulettes, mais j’accepte tout avec le sourire. Ça fait du bien, le changement. La Pirate chaotique que je suis aime ces changements de cap…

À chaque décennie, je semble avoir ce moment où tout flippe, presque tout tourne à 180 degrés: un clean-up printannier. Et 2017 s’enligne pour être mon année de renouveau sur beaucoup de plans de ma vie.
Certaines amitiés se tassent, certaines activités ne m’intéressent plus: de nouveaux intérêts et une motivation de retour en pleine force me donne des envies de découvrir de nouvelles choses, de nouvelles facettes de ma personne.

On verra où j’m’en vais, mais 2017 s’enligne pas pire, à date…

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Mais pourquoi bloguer en 2017?

Depuis le début de l’année, j’ai vu beaucoup de discussions sur la question “Mais pourquoi bloguer en 2017?” (par exemple, ici), tant sur les blogues-qui-reviennent-à-la-vie des gros “noms” du blogroll québécois (je blague…juste un peu ;P ) que sur les médias sociaux. Je me permets un petit extrait du texte qui m’a marqué ici:

Même si les blogues n’ont jamais disparus, leur nature a changé, ils se sont trouvé un travail comme on dit. On trouve maintenant nombre de blogues sur les sites de nouvelles ou d’entreprises avec un but clairement affiché. Même ceux qui sont animés de manière indépendante s’alignent généralement avec des objectifs de marketing personnel. Les authentiques blogues d’humeur, parsemés d’inanités ou de réflexion profondes mais “inutiles” sont rares et trop clairsemés, noyés dans la masse d’information, pour obtenir la masse critique nécessaire à reproduire l’atmosphère qui prévalait dans le bon vieux temps.

Le timing est assez bon pour se poser la question, on dirait bien: autant il y a le Yulblog (ce soir, dès 19h, à la Quincaillerie), autant j’avais justement une discussion en privé avec un proche sur la nature du partage de nos connaissances, de notre quotidien en général avec les autres.

Pour moi, bloguer – ou simplement partager ce que je sais, connais, et ai vécu – restera toujours un plaisir, un gros fun noir de juste partager tout ce qui me passe en tête. Et non, je ne cherche pas trop une “valorisation” de ma personne au travers de ce partage de connaissances et de vécu: je ne cherche pas, à priori, une “monétisation” de mon partage avec le monde extérieur. Si ce que je partage amène une réflexion, un questionnement, un débat chez les autres, et bien good! Si j’ai le sentiment de bloguer seule dans mon petit coin de l’Univers Web, et bien tant pis! Si je prends la peine de noter ici tout ce qui me passe par la tête (partager mes coups de coeur, mes shit et mauvaises expériences de vie), ce n’est pas pour m’en faire un “personal branding” sur lequel je capitaliserai dans un futur hypothétique. C’est, en tout premier lieu, parce que je veux recenser tout ce qui se passe dans ma vie, comme tout bon chroniqueur du quotidien le ferait pour les historiens du futur. Secundo, c’est toujours le fun se relire 1, 5 ou même 10 ans plus tard, et voir l’évolution, tant dans nos vies que sur le mental/psychologique…

Bloguer m’a ouvert des portes insoupçonnées vers des occasions que je n’aurais jamais imaginé dans ma vie: j’ai rencontré des gens extraordinaire à travers les blogues et les meetups sociaux (tant relié au Yulblog et médias sociaux qu’au monde professionel auquel j’appartiens); j’ai bien souvent eu des commentaires de gens en privé qui m’ont indiqué que ce que je partageais les avait fait réfléchir/changer/sourire. Et juste pour ça, je trouve que c’est amplement en masse comme raisons pour bloguer (pour moi).

Faque dans le fond, je blogue tout simplement parce que…je vis!
Je blogue, donc je suis 😉

M’a te parler de #BellCausePourLaCause

Mon tour de partager pour #BellCausePourLaCause / #BellCause

Ce que je vais partager ci-dessous n’est qu’une facette parmi tant de choses qui occupe mon esprit, et affecte ma santé mentale depuis si longtemps. Je partage, car il est important de démontrer que…vous n’êtes pas seuls. On souffre tous à divers degrés, et personne n’a le droit de vous dire que ce que vous vivez n’est pas grave/important/valide. Les causes de ce qui vous affectent n’ont pas à être jugées par qui que ce soit.

Voici donc mon témoignage.

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Je suis quelqu’un qui, d’habitude, est extrêmement vivante, joviale. Intense dans la vie, à fond la caisse pis toute pis toute. Mais ce que plusieurs ne savent pas (parce que je suis crissement championne pour tout cacher derrière mon visage)?

J’ai une peur bleue de la mort.

Plusieurs me répondront: “Mais tout le monde a cette crainte, cette peur!”. Nenon, là: moi, je peux facilement me réveiller la nuit et commencer une crise de panique parce que ça me pogne LÀ LÀ, drette à ce moment-là, comme ça…Mal à la poitrine, peur intense de mourir, pleurs, faire le décompte des années qu’il me reste selon la moyenne de la longévité, pleurer encore, penser à tout ce qu’il me reste à faire/voir de ce monde, penser au néant lors de la mort, paniquer encore plus, noirceur, gorge qui se noue en prime, nausées, sueurs froide, insomnie, etc…

Je peux vous dire que cette peur, je l’ai depuis mon enfance: je me rappellerai toujours de ma “première crise”, à 6 ans, un soir où je ne m’endormais juste pas. J’ai regardé par la fenêtre de la chambre, et là, soudainement, de la manière que je voyais le ciel versus la noirceur du bâtiment en face et dans ma chambre…mon cerveau de petite fille de 6 ans s’est dit “ça y est, tu es dans un cercueil, tu es en train d’être ensevelie, ils vont fermer la porte….”. Creepy as fuck, panique totale, et crise de larmes dans mon lit. Depuis ce temps-là (et aussi à travers d’autres événements de mon enfance pas-rose-du-tout!), je n’arrive pas à dormir dans le noir…

Bref, des crises de panique de la sorte? J’en fais encore de temps en temps, surtout en temps de crises (dépression, manque de sommeil, malade, stress). Jusqu’à mes 20 ans environ, je pouvais péter ce genre de crise de panique AU MOINS une fois par semaine. À partir de la mi-vingtaine? Une fois par mois, mais ça s’atténue avec le temps. Entre 30 et 34 ans? Petite pause, pas de panique…ou sinon, je ne m’en rappelle pas. Depuis mes 35 ans? C’est de retour, maybe une fois par mois.

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Bref, tout ça pour dire qu’en temps normal, je voue une ode à la Vie. Maiiiisssss…trois fois dans mon passé, j’ai eu des périodes où cet amour de la Vie est disparu. Complètement disparu. Genre aussi noir que le néant que j’imagine être la mort, ou l’Espace sans étoiles. Un vacuum de vide. De noirceur. De silence.

Bref, ce que je redoute le plus en temps normal…ben ya une switch qui devient “OFF”: celle de ma vie. Je vire alors complètement le contraire: amorphe, bête, extrêmement aggressive avec les gens autour de moi, ou sinon complètement attristée. Un truck pourrait foncer sur moi, je figerais comme une biche sur la route. Ou en fait, non: je le regarderais s’en venir, mais je ne ferais aucun effort pour sauter hors de sa trajectoire.

Quand j’imagine ma mort, durant ces périodes-là, et que ça ne me fait pas entrer en crise de panique….c’est là que je me tords généralement le bras pour aller voir mon médecin. Je réalise toute l’amplitude de mon mal-être, de ma dépression, à ce moment-là. Quand contempler la mort ne me fait pas paniquer, je sais que je suis rendue à un point dangereux dans ma tête…

Aujourd’hui est une journée pour parler de ce qui nous torture l’âme. Ce qui empoisonne nos esprits, notre santé mentale, notre psychologie, notre cerveau. Aujourd’hui est le moment de partager un peu nos passés, nos détresses, pour enlever ce christie de KJB&O?R(?GVIUVB:OÉ de tabarfuck de tabou qu’il y a autour de la santé mentale. Parce que tabou il y a au Québec, et dans nos sociétés hyper-performantes modernes. Et parce que j’en ai ma claque des tabous qui empoisonnent la vie des gens.

Bref, tout ça pour dire que…tu n’es pas tout(e) seul(e). Tu peux penser que tu l’es, mais non. Il y aura quelqu’un pour t’écouter, t’épauler, écouter des silences, te donner un mouchoir quand tu pleures, pitcher des assiettes contre le mur avec toi, etc…Un proche, une personne chère, un médecin ou un(e) infirmier(ère) (si tu es chanceux), un(e) psy (si tu as un peu de cash), un autre être humain qui te montrera que…tu es pas tout seul.

Notre système de santé est peut-être tout croche présentement, et t’as peut-être pas les finances pour te payer le psy qui t’aidera en thérapie, mais….des fois, tu peux tomber sur la bonne personne, la bonne ressource qui va t’aider comme tu en as de besoin. Genre là là, s’il faut.

Saches qu’il n’y a pas de honte à aller chercher de l’aide. Des fois, t’as un genou à terre, mais…tu vas te remettre debout un moment donnée. À ton rythme. Avec une canne s’il le faut. Mais tu vas passer au travers de toute cette marde qui empoisonne ton mental.

J’ai peut-être été brisée en mille fêlures, maiiisssss…à réparer les craques une par une, je suis aujourd’hui capable de me regarder dans le miroir et me dire “J’t’une pas pire belle sculpture réparée en voie de devenir un chef-d’oeuvre, moi là 😉 “.

Bref, je suis là pour t’écouter si tu en as de besoin. Tu es pas tout(e) seul(e).

Fuck you 2016…

Just have no force to write my 2016 down…

Crappy year, doubled up with a diagnosed severe depression (that is slooowwwllyyyyy receding); combined with a separation that was “the straw that broke the camel”…it was too much. Too many “bottled up” emotions, and lots of accumulated events in the past years made it too much for me to handle.

I cracked. I broke up last spring.

Slowly, but surely, I rebuilt myself with some really trusted close friends and my medical team. Patience, introspection, confronting my fears and patterns accumulated through the years: those were the actions that defined my last summer and fall. To survive, and then start living a little again, I had to do a HUUUGGEEEEE clean-up in my head and my life. Which I started, and am still doing. HUGE, I tell you! People just have no idea how huge…

So, I can say that for the last month, it’s been…better. Oh, not “super-happy-dancing-on-rainbow-and-unicorns” better, but…you get the gist of it. I know I will get better with time, healing, and getting rid of fucking “assholy” people that were poisoning my life for too long. Also, managed to clear up some “life objectives”, and confirmed some life choices I already made in the past (but didn’t totally/publicly assumed, in a way of speaking), and I can now say this: my 2017 will start on a tiny-itsy-bitsy more optimistic way than last year. I should be OK, I am well surrounded, and I now know where I am going.

Bring it on, 2017. I have my fighting gloves on, ready to knock you out 😉

Daily Chronicles: day…whatever-the-f*ck-it-now-is

Random thoughts:

  • NEVER enough coffee in my veins on a Monday morning…
  • Just watched Into the Badlands yesterday…this is a promising show: martial art moves, bad-ass characters, and a damn smoking hot redhead kicking all their butt and being too clever? OF COURSE I’m hooked 😛
  • So many people are having a hard time around me this year. THIS is a good reminder to keep in mind.

Links of the day:

Daily Chronicles: Day one

I miss blogging.

Been complaining for months no, years, that I wanted to write more. Blog again.

So fuck it. I decided today that I would restart writing. Even if it’s just a list of tiny details. Daily thoughts and unimportant events for the rest of the world, but oh so important/funny/cool/memorable for me.

Did I say already how I missed blogging?

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• November and December are the worse months of the years to get up early for me. I just can’t rise when the sun is not up, and there’s no decent sunlight before 7:30 am…urghhhhh! My inner body clock is all screwed up again!
• Nano’s been sick. Again. Another cold. Urghhhh!
Geekfest MTL has come and gone, and it was a good success. Taking some much needed vacations from it, but ready to attack its planification by January 2016. Should be amazing!
• Did not have time to mention my new job since I started in September: frontend developer at Plank Design, a cool little web agency that’s been running around since almost 18 years. That’s a rarity in IT/Web field! Missed the agency’s beat.
• I miss podcasting. I miss exchanging on different subjects with people. *sigh*

Links of the day
SVG animation vs GIF animated

In 2014, I learned…

In 2014, I learned a lot of things about myself and others.

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I learned that I was at an all-time low in my mental health, and almost no one noticed (except two of my close friends). I also learned that I had such a good “poker face” that nobody suspected my degrading state of mind, my moody attitude, my intense drive to get as drunk as possible pretty much anytime I could earlier this year, and my secret desire to dump everything and just run away. Yeah, I kept a lot bottled up inside, and I just…exploded this fall: I was in an apathetic state; I was going nowhere with my current life choices; and I was slowly forgetting about me in all this ‘parenthood’ adventure. I just needed a break, needed time to think about what I really wanted in life, and just go for it.

Which I did: getting back into the GeekfestMTL (in a new position that shouldn’t take as much time as my previous position in the first two editions); started drawing and photographing again; finally attacking that huge pile of books and magazines I kept pushing in the future; taking some “alone” vacations out of town; writing; meeting new people and making new friends; and started training and exercising again, gaining back a healthier body in return for the hard work.

For 2015, I’ll keep this creative and healthy path. It made me happy again by the end of 2014, and I think it will keep me happy for next year 😀

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I learned about the fragility of friendship. Oh, and that your “friends” can laugh about any of your choices, tastes and life decisions, but you can’t laugh about theirs.

One of those lessons in 2014 I learned the hard way.

But on the good side, it made me re-evaluate all the people in my network last year, and see who could really be called “friend” (and belong to my tribe). A couple of old friends were eliminated from my daily life and contact, and a surprising amount of acquaintances became really close in the last few months. I was also lucky to meet new ones, whom grew to be really close, and who gave me some nice advice to reflect on. I may have lost people I called “family” (and damn did it hurt!), but I gained remarkable people along the way. Damn lucky I am to have these new friends in my tribe, and to still have some awesome close friends that managed to help and motivate me. I am surrounded by awesome people!

And for 2015, I’ll start this amazing year with them, and we’ll have an awesome time! Because my tribe rocks!

Where did my summer go? o.O

Soooooooooooo. It’s almost the end of August, and no update from my part here. What a busy summer it had been!

Started a new job in June, and got another episode of zona in the last two weeks (this one pretty painful, a first).

Still running like a chicken without a head around, running after my time and the daughter.

On the social life front, thought, it’s been pretty quiet: a couple of nights out with friends, but since I started my new job, I was pretty much too tired to go out a lot. It was mostly a “cocooning” summer at home.

And now, what’s next this fall for me? A first: no university, no back-to-school fever for me! I know, some of my friends have bets going on, on when I’ll be back in school (seems like I can’t stop loving school), but seriously, I think I’m done for at least 5 years: just enough time for the “study itch” becomes too intense for me 😛

Otherwise, I’ll also be starting a new personal project, related to my field of work. More info on that later this fall 😀