Depuis le début de l’année, j’ai vu beaucoup de discussions sur la question “Mais pourquoi bloguer en 2017?” (par exemple, ici), tant sur les blogues-qui-reviennent-à-la-vie des gros “noms” du blogroll québécois (je blague…juste un peu ;P ) que sur les médias sociaux. Je me permets un petit extrait du texte qui m’a marqué ici:
Même si les blogues n’ont jamais disparus, leur nature a changé, ils se sont trouvé un travail comme on dit. On trouve maintenant nombre de blogues sur les sites de nouvelles ou d’entreprises avec un but clairement affiché. Même ceux qui sont animés de manière indépendante s’alignent généralement avec des objectifs de marketing personnel. Les authentiques blogues d’humeur, parsemés d’inanités ou de réflexion profondes mais “inutiles” sont rares et trop clairsemés, noyés dans la masse d’information, pour obtenir la masse critique nécessaire à reproduire l’atmosphère qui prévalait dans le bon vieux temps.
Le timing est assez bon pour se poser la question, on dirait bien: autant il y a le Yulblog (ce soir, dès 19h, à la Quincaillerie), autant j’avais justement une discussion en privé avec un proche sur la nature du partage de nos connaissances, de notre quotidien en général avec les autres.
Pour moi, bloguer – ou simplement partager ce que je sais, connais, et ai vécu – restera toujours un plaisir, un gros fun noir de juste partager tout ce qui me passe en tête. Et non, je ne cherche pas trop une “valorisation” de ma personne au travers de ce partage de connaissances et de vécu: je ne cherche pas, à priori, une “monétisation” de mon partage avec le monde extérieur. Si ce que je partage amène une réflexion, un questionnement, un débat chez les autres, et bien good! Si j’ai le sentiment de bloguer seule dans mon petit coin de l’Univers Web, et bien tant pis! Si je prends la peine de noter ici tout ce qui me passe par la tête (partager mes coups de coeur, mes shit et mauvaises expériences de vie), ce n’est pas pour m’en faire un “personal branding” sur lequel je capitaliserai dans un futur hypothétique. C’est, en tout premier lieu, parce que je veux recenser tout ce qui se passe dans ma vie, comme tout bon chroniqueur du quotidien le ferait pour les historiens du futur. Secundo, c’est toujours le fun se relire 1, 5 ou même 10 ans plus tard, et voir l’évolution, tant dans nos vies que sur le mental/psychologique…
Bloguer m’a ouvert des portes insoupçonnées vers des occasions que je n’aurais jamais imaginé dans ma vie: j’ai rencontré des gens extraordinaire à travers les blogues et les meetups sociaux (tant relié au Yulblog et médias sociaux qu’au monde professionel auquel j’appartiens); j’ai bien souvent eu des commentaires de gens en privé qui m’ont indiqué que ce que je partageais les avait fait réfléchir/changer/sourire. Et juste pour ça, je trouve que c’est amplement en masse comme raisons pour bloguer (pour moi).
Faque dans le fond, je blogue tout simplement parce que…je vis!
Je blogue, donc je suis 😉